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N’aie pas peur d’avoir peur… de l’autre

LA PEUR DE L’AUTRE…

Peur de la violence de l’autre, de son autoritarisme, de son imprévisibilité, de sa manipulation… Cette peur nous entraîne souvent à nous soumettre au bon vouloir de l’autre, à nous adapter à ce qu’il attend de nous au point de faire taire ce que nous sommes vraiment. Elle nous conduit à ne pas pouvoir dire non, à satisfaire les besoins de l’autre et bien souvent à nier nos propres besoins.

Certains se taisent et subissent, persuadés qu’ils paieraient cher toute résistance. Mais cette attitude risque au contraire de nourrir la violence de l’autre, prenant plaisir à écraser quelqu’un qui se laisse faire. Quant aux personnes autoritaires, regardez bien : elles ne sont pas autoritaires avec tout le monde et baissent souvent le ton devant celles et ceux qui savent dire non et résister sans violence. Se taire et subir risque de nourrir la domination de l’autre. En nous taisant et en acceptant, nous devenons même complices de la violence de l’autre. Les femmes qui subissent des violences conjugales dans le silence pendant des années savent que leur silence ne règle pas la violence. C’est seulement quand elles osent enfin parler qu’elles peuvent s’en sortir et mettre fin à la soumission.

Certains voudraient se « blinder », ne plus avoir peur… Mais ceux prennent cette posture se raidissent et deviennent souvent durs et violents… parce que derrière leur armure, la peur continue à bouillonner.  Il y a de rares cas où une armure est nécessaire : les policiers ne prennent le bouclier que lorsque la violence déborde, mais ils le déposent quand la vie quotidienne reprend son cours normal. Alors que bien souvent, même en période calme, nous n’arrivons plus à quitter les armures de méfiance, de jugements et de rancœur derrière lesquelles nouas cru devoir nous réfugier…

Se protéger vraiment, c’est s’ouvrir : s’ouvrir à des relations solidaires, et ouvrir les yeux sur une autre face de la réalité.

Se protéger par la solidarité : il n’est pas possible de faire face à la violence et à l’autoritarisme tout seul. C’est ensemble qu’on peut faire front. Pour résister au pouvoir oppresseur, Gandhi a rassemblé des foules qui ont su dire non et résister avec des pratiques sans violence. Dans les entreprises, le chacun-pour-soi est dévastateur ; quand les salariés sont solidaires et quand les syndicats et représentants du personnel défendent le droit du travail, le respect des personnes et la justice sociale progressent. Et la peur régresse…

Se protéger en changeant de regard sur les personnes violentes, autoritaires, manipulatrices. Nous croyons trop souvent que les violents sont forts et les autoritaires puissants. Et nous, nous sentons-nous puissants quand nous frappons nos conjoints ou nos enfants ou quand nous sommes autoritaires ? Non ! Nous devenons violents et autoritaires quand nous ne sommes à bout, quand nous ne supportons plus de ne pas obtenir ce que nous voulons. Un chef autoritaire qui refuse toute discussion est quelqu’un qui a peur de perdre son autorité s’il vous demande votre avis ! Et nous savons tous que l’autoritarisme développe les congés maladie et la résistance, et  qu’un chef respectueux et à l’écoute de ses salariés développe de la motivation et de l’efficacité !

Face à un chef autoritaire, nous pouvons utiliser une stratégie sans violence en deux mouvements : d’abord l’empathie et la reconnaissance qui peuvent le rassurer parce qu’elles lui montrent que je ne viens pas mettre en cause sa légitime autorité ; ensuite l’affirmation de soi qui exerce son droit à la parole tout en prenant en compte la peur du chef. Cette stratégie en deux temps pourrait s’exprimer de la manière suivante: « C’est vous le chef et à la fin c’est vous qui déciderez ; alors quel risque y a-t-il à ce que je vous partage mon point de vue ou mon avis ? ».

N’aie pas peur d’avoir peur !
Ta peur te protège et te rend fort, non par la violence, mais par le souffle intérieur !

Marc THOMAS, Consultant-Formateur en « Compétences relationnelles »
2 avril 2016

Écrire à l’auteur : mthomas@competences-relationnelles.com

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Sanction

Couverture2Ce texte a été publié par la revue NON-VIOLENCE ACTUALITE
n° 277 – Novembre-Décembre 2004 – www.nonviolence-actualite.org

LA PREMIÈRE HEURE DU PREMIER JOUR DE CLASSE…

Monique a été 27 ans professeur principal dans un collège de ZEP. Elle est maintenant formatrice à l’IUFM. Pendant les formations d’enseignants, elle demande souvent à ses collègues : « Que faites-vous et que dites-vous à vos élèves dans la première heure du premier jour de l’année scolaire ? »

Et les professeurs reconnaissent que le plus souvent, ils veulent « prendre en mains » leur classe et affirmer leur autorité, et donc qu’ils commencent par rappeler le règlement intérieur et l’exigence absolue de le respecter sous peine de sanctions immédiates.

ÉLABORER ENSEMBLE…

Alors Monique raconte que, dans son collège peuplé d’élèves réputés difficiles, elle n’a jamais commencé par rappeler le règlement intérieur. A la première heure du premier jour de cours, elle commençait toujours à dire aux élèves : « Nous allons avoir environ 150 heures de cours au long de cette année. Nous ne nous sommes pas choisis, mais la réalité est là : nous allons vivre ensemble toutes ces heures. Que pouvons-nous faire pour nous faciliter la vie en donnant plus de qualité à la vie commune ? »

D’abord surpris, les élèves inventaient avec elle :

– « Madame, on pourrait faire des sorties ? » « Oui, répondait-elle, si vous me faites des propositions de visite qui vont dans le sens du programme. »

– « Madame, on peut apporter des jeux ? » « Non, nous ne sommes pas là pour jouer, sauf si ces jeux nous permettent d’apprendre le français, les maths … »

– « Madame, on pourra parler d’autre chose que du programme ? » « Et de quoi voudriez-vous parler ? » Les élèves cherchaient… Après quelques propositions qui n’avaient rien à voir avec l’école, l’un dit : « On pourrait parler de ce qu’on voit à la télé. » Un autre ajoutait : « On pourrait parler de ce qui ne va pas dans la classe. »

… UNE CHARTE DU « VIVRE-ENSEMBLE »

Alors, Monique répond : « Oui, il vaudrait mieux parler ensemble de ce qui ne va pas, plutôt que de laisser les choses dégénérer. D’ailleurs je vous propose qu’on consacre la fin de cette première heure de classe à écrire « la charte du vivre-ensemble » pour ces 150 heures de classe. Éliminez d’avance les phrases qui commencent par « il ne faut pas… » ; remplacez-les par une phrase sans négation qui commence par : « nous choisissons… nous décidons… ».

A la fin de ce travail, un élève dit : « Et celui qui ne respecte pas la charte, il sera sanctionné. » « Oui, répond Monique, il sera sanctionné, non pas parce que j’en ai le pouvoir comme professeur, mais parce qu’il se sera lui-même exclu de la charte du vivre ensemble dont l’application est sous la responsabilité de tous. »

Ce faisant, Monique a remis dans le bon sens ce que la peur nous fait souvent mettre sens dessus dessous, laissant place au pouvoir arbitraire ou à la démission. Devant une classe d’adolescents turbulents, la peur de perdre pied nous fait imposer les règles et agiter l’épouvantail de la sanction… alors même que nous savons que la plupart des sanctions et des exclusions n’ont pas l’effet escompté…

D’ABORD LE VIVRE ENSEMBLE, ENSUITE LA LOI QUI EN EST L’APPLICATION

Monique a remis les choses dans le bon sens, faisant le choix d’un apprentissage de la démocratie : ce qui est premier en effet dans un groupe, ce n’est pas la Loi, mais la capacité à vivre ensemble ; cela s’appelle aussi citoyenneté, intégration, lien social, cohésion… Cette capacité à vivre ensemble est une valeur structurante sur laquelle des jeunes et des adultes peuvent se motiver si les moyens leur sont donnés d’en découvrir l’intérêt… Car l’élève et le professeur – comme tout être humain – ne se motivent que s’ils perçoivent de l’intérêt. Et l’Ecole de la République est un lieu privilégié d’apprentissage du vivre ensemble et d’ancrage de ce vivre ensemble comme valeur fondamentale.

C’est en second lieu seulement que la Loi prend sens comme garante et garantie du choix que l’on a fait de vivre ensemble. La Loi toute seule n’est pas un repère, mais une alarme… et l’on sait que les jeunes aiment jouer à déclencher les signaux d’alarme ! La Loi ne devient repère qu’associée à la valeur reconnue qui la fonde.

ET ENSUITE SEULEMENT, TOUT A LA FIN, VIENT LA SANCTION

La sanction n’est pas une punition, c’est-à-dire une peine et un poids imposés sur les épaules du contrevenant ; la sanction est la conséquence d’une conduite transgressive qui met en danger le vivre ensemble du groupe comme celui qui, par son acte, s’en est exclu. La sanction dit aussi que chacun est responsable des valeurs du groupe.

PRENDRE LE POUVOIR OU FAIRE AUTORITÉ ?

Les professeurs qui écoutaient Monique en formation avaient parfois un sourire dubitatif : Monique ne serait-elle pas une douce rêveuse emportée par ses illusions, bien loin de la réalité d’une confrontation difficile avec des élèves « qui ne sont plus ce qu’ils étaient » ?

Alors Monique interrogeait les professeurs sur leur manière de se positionner dans leur classe :

  • sont-ils les détenteurs d’un pouvoir qu’il faut imposer, jusqu’à la contrainte, à des adolescents prêts à en découdre ? A ceux-là, Monique disait qu’ils alimentaient eux-mêmes le rapport de force et qu’ils risquaient d’amplifier la violence en retour de leurs élèves…
  • ou bien sont-ils des personnes dont l’autorité est reconnue par leurs élèves parce que ceux-ci se sentent respectés et responsabilisés, sans démagogie ? Et Monique ajoutait qu’en 27 ans de carrière dans des établissements reconnus « à risque », elle n’avait jamais été victime d’exactions de la part de ses élèves.

Enfin, Monique évoquait certains élèves déstructurés par une histoire chaotique et qui avaient bien du mal à reconnaître le « vivre-ensemble » comme une valeur. Elle rappelait que, sur ces élèves-là, la sanction n’avait aucun effet, sinon celui de les stigmatiser un peu plus et de renforcer leur exclusion. C’est pourquoi elle insistait sur la patience et le temps nécessaires pour leur permettre d’avoir la chance de découvrir une valeur que personne d’autre que l’école ne pouvait leur apprendre. Et Monique faisait confiance au groupe, affirmant que, dans la dynamique de groupe qu’elle instaurait, certains élèves apprenaient à leurs copains ce que le professeur ne pouvait pas leur apprendre…

Marc THOMAS – Consultant Formateur en « Compétences relationnelles »
avec l’accord de Monique
septembre 2004

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Les jeunes et l’autorité

Couverture2L’insécurité est actuellement au cœur des débats de la société française. La délinquance et la violence sont stigmatisées et un certain nombre de jeunes sont souvent désignés comme fauteurs de troubles. Si les sanctions sont nécessaires, elles ne sauraient être suffisantes pour éradiquer la délinquance. Il est nécessaire en effet de situer celle-ci dans le contexte plus large du rapport des jeunes à l’autorité.

L’autorité éducative n’est pas à confondre avec un pouvoir répressif. Le mot autorité a pour origine un mot latin (auctoritas), venant du verbe augere qui a donné les mots français : augmenter, acteur, auteur… La véritable autorité fait croître l’être sur lequel elle s’exerce, afin qu’il devienne auteur de sa propre vie et responsable dans la société.

Lorsque cette autorité s’applique à des jeunes, elle est un élément indispensable de l’attitude éducative. Le mot « éduquer » vient aussi du latin « ex-ducare », qui se traduit littéralement par : « conduire hors de ». La meilleure image de cette attitude est peut-être celle du poussin qui sort de l’œuf pour apprendre à marcher tout seul… ou encore de l’enfant sortant du ventre maternel pour respirer et vivre de façon autonome : ici commence l’ « é-ducation ».

Cette autorité a trois fonctions principales : assurer la protection de celui qui n’a pas encore conscience du danger ; poser des cadres, des références pour accompagner la construction identitaire et assurer la croissance ; favoriser la vie sociale en permettant la confrontation pacifique à l’altérité. L’autorité est comme un tuteur et un engrais qui favorisent la croissance. Lorsque la protection est reconnue et l’attitude éducative perçue comme moyen de croissance, l’autorité suscite la confiance et la prise de responsabilité. Le pouvoir, ou cette perversion de l’autorité qu’est l’autoritarisme, ne peuvent susciter que l’obéissance, la soumission ou le rapport de force.

Avant de dénoncer les exactions de certains jeunes, il convient de s’interroger sur la nature de l’autorité qui les aide à grandir comme personnes responsables. Or la société française actuelle laisse apparaître bien des fissures.

On dit par exemple que les jeunes n’ont plus de repères. Sont désignées l’instabilité des familles, la multiplication des référents culturels, le développement des techniques de communication qui ouvrent des espaces inconnus et infinis, l’accélération du rythme de la vie, le développement de la précarité, etc. Peut-être vaudrait-il mieux dire qu’il ne s’agit pas tant d’une absence de repères que d’un tourbillon de repères disponibles, sans capacité adéquate de choix et de jugement de valeur sur leur pertinence.

On dit encore que les jeunes contestent l’autorité. Or ils sont au centre d’une constellation d’autorités : l’autorité parentale, l’autorité des enseignants, l’autorité des responsables de la vie sociale. Peut-être les jeunes s’y repèreraient-ils mieux si ces diverses sources d’autorité, qui devraient être complémentaires, vérifiaient leur cohérence réciproque.

Et encore, les enseignants et travailleurs sociaux dénoncent souvent la démission des parents : ils ne rempliraient pas leur rôle, ils ne viendraient jamais aux réunions, ils n’auraient pas sur leurs enfants l’autorité nécessaire pour les remettre dans le droit chemin… Ceux qui disent cela sont centrés sur eux-mêmes et sur leurs propres attentes. Il leur manque de se centrer sur les parents et de se demander pourquoi ils ne remplissent pas le rôle que l’école ou la société attend d’eux. A y regarder de plus près, on se rend compte que les parents eux-mêmes sont dans la souffrance ou la précarité, qu’ils se sentent dépassés par des comportements nouveaux de leurs enfants devant lesquels personne ne les a aidés à réagir, qu’ils portent souvent eux-mêmes la honte de leurs propres échecs scolaires, personnels ou professionnels. La véritable question devrait être de savoir comment leur offrir les moyens d’être en capacité de remplir leur rôle de parents. On démissionne d’un rôle qu’on a déjà tenu. La plupart des parents concernés n’ont jamais pu tenir ce rôle car ils n’en ont pas reçus les moyens. Ils ont plus besoin d’accompagnement que de reproches.

D’après un sondage récent (IPSOS France, mai 2001), 65 % des pères ont le sentiment de ne pas avoir assez de temps pour leurs enfants, et 61 % des mères ont le sentiment de ne pas savoir protéger leurs enfants des éléments extérieurs. Il vaudrait mieux constater ces faits et en chercher les causes et remédiations personnelles et sociales, avant de les interpréter par des jugements trop hâtifs à partir de nos seules préoccupations.

Ceci est d’autant plus vrai que l’autorité parentale n’est pas seulement bousculée par les mutations sociales. Elle est aussi très marquée par les différences culturelles. Les rôles du père et de la mère sont fortement connotés par leur histoire personnelle et par leur culture d’origine. Société traditionnelle et société moderne s’opposent souvent : pour l’une prime la cohésion, pour l’autre la liberté individuelle et la compétition ; pour l’une les repères, souvent de droit divin, sont inamovibles, pour l’autre, le peuple fait les lois et les repères sont mouvants ; pour l’une la hiérarchie suscite le respect, pour l’autre l’égalité citoyenne suscite le débat ; pour l’une le rôle de chacun dans la société est déterminé par sa place dans la génération, les rites initiatiques et des statuts stables, pour l’autre elle dépend de la majorité légale identique pour tous et des statuts différents selon les opportunités ou les compétences.

Ces tensions entre sociétés traditionnelle et moderne sont présentes dans de nombreuses familles d’origine française : elles s’expriment dans des conflits générationnels, des différences entre société rurale et société urbaine par exemple. Au cœur de ces tensions, les parents ne connaissent plus les codes nécessaires à l’expression de leur autorité ou ne savent plus comment s’y prendre : ce sont eux qui sont perdus par rapport à leurs propres références mises en cause.

Au plus haut point, ces tensions entre sociétés traditionnelle et société moderne se manifestent dans des familles issues de l’immigration : le père venu remplir son rôle de père en gagnant la vie de la famille a vécu ici une expérience de soumission et d’humiliation et se retrouve fréquemment avec un emploi précaire ; ses enfants nés ici se sont mieux adaptés que lui au contexte et à la langue ; les attitudes éducatives d’ici sont très différentes de celles qu’il connaît et il n’en perçoit pas le sens ; son origine ethnique est souvent dévalorisée… De ce fait, le père est dévalorisé à ses propres yeux et ne peut plus être l’autorité de référence pour ses propres enfants. Pour peu que ceux-ci soient aussi en situation d’échec, la honte le paralyse.

Nul doute que ces éléments rapidement évoqués n’entraînent une contestation de toute autorité par un certain nombre de jeunes fragilisés. Cette contestation peut conduire à la violence et à la destruction, y compris à l’autodestruction. La répression n’aura aucun effet éducatif dans ce contexte : un jeune sans repères solides ne pourra pas faire la différence entre les violences dont il a été victime, celles qu’il a commises, et cette autre violence que sera pour lui la répression. De plus, celle-ci ne fera que masquer pour un temps le problème en écartant la personne de la vie sociale, mais elle ne lui donnera pas ce qui lui a toujours manqué : des référents solides et crédibles, et la capacité de prendre sa vie en main de façon responsable.

Dans le film « Mémoires d’immigrés » de Yamina Benguigui, un jeune français né de parents algériens évoque l’histoire de son père marquée par la soumission, sans cesse déconsidéré et rejeté. Et ce jeune rappelle sa propre délinquance comme une pulsion de vie : « S’il n’y avait pas eu cette pulsion de vie, j’aurais été humilié comme ceux qui baissent la tête. »

Ceux qui ont reçu une autorité l’ont reçue non comme un pouvoir, mais comme un service de la société et de l’humanité. Il est temps de réactualiser nos pédagogies et nos structures sociales pour prendre en compte ces pulsions de vie avant qu’elles ne s’autodétruisent, et les canaliser en forces de croissance de l’individu et de la société.

Marc THOMAS, Consultant Formateur en « Compétences relationnelles »
14 février 2002

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Comment enseigner pour que l’élève puisse apprendre

La présentation de la pédagogie proposée par Carl ROGERS (1902-1987)

Le texte suivant est tiré de Perspectives : revue trimestrielle d’éducation comparée (Paris, UNESCO : Bureau international d’éducation), vol. XXIV, n° 3/4, 1994 (91/92), p. 429-442.
©UNESCO : Bureau international d’éducation, 2000

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