Des rencontres sincères et vivifiantes

Nous nous plaignons souvent des difficultés relationnelles… Je vous propose ici de chercher ou de nommer les rencontres sincères ou vivifiantes, celles où nous sommes pleinement nous-mêmes quand nous partageons avec l’autre.

Une fois n’est pas coutume, j’utilise quelques citations. Ne vous contentez pas d’admirer les textes, mais cherchez quels noms d’amis vous pouvez mettre à côté de chacune de ces phrases. Demandez-vous aussi si vos amis pourraient mettre votre nom à côté de l’une ou l’autre de ces phrases… Résistez au dénigrement de vous-mêmes ou de vos amis qui vous ferait dire : « c’est trop beau pour moi » ! Et si vous ne trouvez pas de noms à mettre à côté de ces phrases, mettez-vous en quête : il y a autour de chacune et chacun de nous des amis potentiels, et des relations à construire, sincères et vivifiantes…

« L’intimité, c’est de pouvoir déposer des rêves et des projets dans les possibles de l’autre,traverses-meme-faisceau-lumiere-209x300 avec l’espoir d’en réaliser quelques-uns ensemble. »
« La véritable intimité est celle qui permet de rêver ensemble avec des rêves différents. » (Jacques Salomé)

« Entre le plus possible dans l’âme de celui qui te parle. » (Marc Aurèle)

« Tu sais ce que c’est la tendresse ?
C’est toucher avec respect l’âme de l’autre. » (Facebook)

« D’âme à âme… » (P.L.)

« Traversés du même faisceau de lumière… » (M.T.)

« J’observe que les gens qui sortent transformés sont souvent étonnés de cette évolution,  que tu peux amener des individus et un groupe très loin dans leur intérieur. C’est vraiment beau ce que tu tricotes avec les fils de vie. (…)
Tu as une capacité rare, qui se perd de nos jours, celle de propulser les autres vers le haut, et ce sans forcément chercher ton intérêt. (…) Tu as la capacité de percevoir le potentiel chez l’autre et de l’aider à le développer… Tu as les mots, une sorte de sagesse… » (D.P.)

« Il y a des gens avec qui l’on passe une grande partie de sa vie et qui ne vous apportent rien. Qui ne vous éclairent pas, ne vous nourrissent pas, ne vous donnent pas d’élan. Encore heureux quand ils ne vous détruisent pas à petit feu en se suspendant à vos basques et en vous suçant le sang.
Et puis…
Il y a ceux que l’on croise, que l’on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi heure, et changent le cours de votre vie.
Vous n’attendiez rien d’eux, vous les connaissiez à peine, vous vous êtes rendu léger, légère, au rendez-vous et pourtant, quand vous les quittez, ces gens étonnants, vous découvrez qu’ils ont ouvert une porte en vous, déclenché un parachute, initié ce merveilleux mouvement qu’est le désir, mouvement qui va vous emporter bien au-delà de vous même et vous étonner. Vous ne serez plus jamais vermicelle, vous danserez sur le trottoir en faisant des étincelles et vos bras toucheront le ciel… »
(© Katherine Pancol – Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. Albin Michel. 2010)

Chacun de nous peut vivre de telles rencontres et construire de telles relations…
A condition…
de renoncer à perdre notre énergie dans les lamentations et le dénigrement…

de choisir ou d’accueillir ceux ou celles qui ne manqueront pas de se présenter…

L’exigence de la sincérité, du respect, de la confiance… réciproques et partagés !
Jusqu’au jour où nous pouvons dire :
« Nous ne nous sommes pas rencontrés par hasard » (P.L.)

Marc THOMAS, Consultant formateur en « Compétences relationnelles »
octobre 2016

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