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Livret Bonheur en cheminS

QUELQUES PISTES SIMPLES POUR MIEUX VIVRE

Comment traverser les bonheurs et les difficultés de notre quotidien ?

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Voir ici la présentation du livret et 3 pages à titre d’exemple

Comme semence en terre…

Jean-Yves Leloup (http://www.jeanyvesleloup.eu/) écrit :
« Nous sommes déjà descendus par milliers dans la rue
pour exprimer notre insatisfaction, nos peurs et notre colère…
Avec le coronavirus et autres « maladies de la mort »,
nous sommes maintenant obligés de descendre en nous-mêmes
pour intégrer et peut-être transformer nos peurs, nos colères et notre amertume.
C’est ce qu’on appelle un retournement (métanoïa).

Le face à face avec soi-même et la pratique de la méditation
peuvent nous aider, avec une lucidité qui ne cède pas au désespoir,
à cette transformation (personnelle, sociale, cosmique, économique). »
(Extrait de la page Facebook : @alafleurdesoideveloppement)

Pour pouvoir germer et libérer toutes les ressources qu’elle porte en elle,
la semence doit être enfouie en terre, parfois pendant de long mois…

Certains terreaux sont plus favorables que d’autres…
C’est plus facile d’être confinés
à deux dans une maison spacieuse et lumineuse face à la mer
qu’avec 3 ou 4 enfants dans un appartement exigu et surchauffé en ville…

Parfois le temps paraît long et improductif…
Un long hiver de gel et de froidure où apparemment rien ne se passe…
et c’est pourtant le temps de l’enracinement…
On dit que les pommiers ne donnent des fruits que là où il gèle l’hiver…

Parfois la terre ensemencée se dessèche…
On peut en rester au triste constat et se lamenter,
ou aller chercher plus profond la source qui irrigue…
Un cœur desséché n’est jamais privé de source…
Un cœur desséché n’a pas encore trouvé la source indestructible qui l’habite.
Même nos pires turpitudes ne peuvent assécher définitivement la source !

Une amie écrit :
« J’ai oublié pendant quelques temps cette évidence :
ce lieu qui en nous à aucun moment ne peut être abîmé, ne peut être atteint…
ce lieu si vaste, immatériel…non physique ..même pas vibratoire
qui nous relie à nos racines,
Source universelle, Conscience universelle et non karma de nos psychoses. »

Toujours il faut veiller à la fécondité des semences confinées en terre…
Une amie me disait aujourd’hui :
« Plus question de voyages ! Confiné, tu es planté là ! »
Cela m’évoquait une phrase reçue un jour d’un ami :
« Fleuris où tu es semé… »
Ameublir la terre, lui apporter l’engrais nécessaire, l’arroser…
et plus tard éloigner les prédateurs, partager avec les oiseaux…
Se confiner pour prendre soin de soi,
ameublir nos rigidités,
nourrir notre intériorité,
abreuver nos soifs d’être
plutôt que d’avoir…

→ Compétences relationnelles Océan Indien vous propose des outils
pour ameublir, nourrir, abreuver….

Lorsque les semences sont confinées en terre,
vient le temps de l’espérance en la fécondité de la récolte !
Le temps du confinement est le temps de la foi :
la vie surgira, sortant de la germination et du confinement…
Mais attention : si on tirait sur les feuilles qui sortent de terre
pour qu’elles poussent plus vite, on les tuerait !

Il nous faudra prendre le temps de « laisser sortir » plutôt que de sortir…
nous laisser surprendre par les pousses inattendues qui auront germé en nous…
Nous serons devenus nouveaux, plus enracinés, plus florifères, plus fructueux…
Et la nature nous indique déjà le genre de nouveautés à venir :
un monde moins pollué, plus respirable, lavé de l’intoxication…
Nous aurons envie de le préserver en choisissant des valeurs durables,
en désinfectant nos relations oppressantes et toxiques…
Comme on préserve une nouvelle récolte
pour en déguster la saveur et s’en nourrir…

Un monde nouveau est en train de naître…
Osons le pari d’y croire et d’en protéger ou confiner les semences !

Marc THOMAS, Consultant en Compétences relationnelles
27 mars 2020, en pleine épidémie du Coronavirus

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Je ne m’aimais pas !

Marie me raconte ce moment difficile qu’elle vient de vivre : dans un moment de méditation, elle se voit entrer dans un couloir qui descend vers une sorte de cave.

Au début, elle voit au mur des photos de tout ce qu’elle fait dans sa vie personnelle et professionnelle pour « faire du bien aux autres » et vivre ses valeurs. Mais au fur et à mesure qu’elle descend dans ce couloir, il y a de moins en moins de photos et de plus en plus d’ombre… Puis plus du tout de photos et elle arrive en bas dans une obscurité qui la déstabilise et lui fait peur. Et Marie commente tristement : « tu vois, j’arrive au fond de moi, c’est enténébré, il n’y a rien, je ne suis rien… C’est pour cela que je ne m’aime pas. »

Pour ma part, j’entends autre chose : Marie se multiplie en actions et en relations bienveillantes, d’autant plus qu’elle ne s’aime pas elle-même… Comme pour se prouver qu’elle est quand même capable d’agir et de faire du bien autour d’elle, alors qu’elle ne « vaut » rien à ses propres yeux. Ses activités sont belles comme les photos du haut du couloir, mais elles masquent le vide intérieur de quelqu’un qui a été longtemps dévalorisée et qui ne s’aime pas elle-même, jusqu’à ne pas savoir qui elle est.

Alors je dis à Marie : « en arrivant au fond de toi, dans ce fond qui ressemblait à une cave noire et vide, tu as ressenti ton vide intérieur et tu t’es accusée d’être toi-même obscure et inexistante à tes propres yeux.

J’ai envie de te partager une autre lecture : à la surface, il y avait les photos colorées de tes actions, mais tu n’es pas restée en surface, dans les activités que tu fais et dans le personnage social que tu as composé … Pour la première fois peut-être, tu as osé descendre dans tes profondeurs enténébrées… Pour la première fois peut-être, tu es allée dans cet espace inconnu et profond où tu ne discernes rien encore, à tel point qu’il te paraît vide. Pour la première fois, tu oses aller « au cœur de toi » et regarder en face non plus ce que tu fais, mais ce que tu es. »

Marie est surprise et heureuse de ma lecture. Elle me dit : « alors oui, c’est la première fois que je vais « au cœur de moi », et peu importe si c’est vide, car je sais qu’il y a des gens qui m’aiment, et je sais aussi que le Dieu auquel je crois m’aime. Donc même si je ne suis rien, je suis aimée et cela doit me suffire. »

Dans cette remarque de Marie, je vois une fausse piste : « certes, Marie, il y a des personnes qui t’aiment, et le Dieu auquel tu crois est un Dieu d’amour… Oui tu es aimée ! Mais si tu es descendue au cœur de toi, ce n’est pas pour te raccrocher à l’amour des autres qui vient de l’extérieur. Si tu es descendue dans ton obscurité, c’est pour te découvrir toi-même et pour t’aimer toi-même ! »

« Oui, me dit Marie, mais en moi c’est tout noir, et c’est vide… il n’y a rien à aimer ! »

Je fais alors appel à l’expérience de la nuit que nous avons tous : « quand tu vas dans un lieu obscur, tu ne vois rien, tu as peut-être un peu peur, tu n’as plus rien à dire ni à décrire, et le silence remplace tes paroles… Mais si tu restes dans le noir un moment en étant attentive, les yeux et les oreilles ouverts, petit-à-petit tes yeux vont s’habituer à l’obscurité et discerner des ombres, des formes, peut-être même une toute petite source de lumière…

Tes oreilles vont entendre le moindre petit bruit, tes joues vont ressentir un souffle, tes narines vont sentir l’humidité ou la sécheresse et la moindre petite odeur… Tes mains vont explorer les murs ou les objets que tu ne vois pas encore, tes pieds vont ressentir la moindre aspérité du sol. »

« Si tu restes là à écouter, à ressentir, à accueillir, tous tes sens vont découvrir que cet espace que tu croyais vide est habité, que cette obscurité te laisse voir des formes, un espace… »

Marie n’est plus dans la peur de l’obscurité ni dans la tristesse du vide. Elle me dit : « C’est la première fois que je vais au cœur de moi, et la pipelette que je suis n’a plus rien à dire… Dans ce silence, il me reste à écouter, à ouvrir les yeux, à accueillir… Cet espace que je croyais vide, je veux le découvrir et l’habiter…

Je veux l’aménager, avec mes goûts à moi. Je ne veux pas y afficher les actions que je fais pour les autres, ni même l’amour que les autres me portent… Je veux y peindre les couleurs de mon cœur et de mon âme, je veux y être ce que je suis. »

Marie vient de se rencontrer elle-même. Elle ne voit pas encore et il lui reste à découvrir ses couleurs et ses harmoniques, à s’apprivoiser avec des parts d’elle-même qu’elle va découvrir pas à pas. Marie peut enfin s’aimer elle-même.

Elle remontera bien vite vers la surface et retrouvera ses photos et toutes ses activités de personne engagée au cœur du monde. Mais elle sera transformée quand elle les retrouvera : car en remontant à la surface, elle gardera « au cœur de soi » tout ce qu’elle aura mis en lumière de ses propres profondeurs et des pépites de son être intérieur… Elle regardera le monde avec un autre regard car il se reflétera dans son monde intérieur.

Marie continuera sa vie d’avant, mais ses paroles et ses attitudes seront habitées de sa pépite intérieure. Elle reprendra la parole, mais sans se noyer dans les détails car elle aura acquis une juste distance qui lui permettra de suggérer plus que d’expliquer. Elle continuera ses activités, mais sans s’identifier à ses actions, car elle existera d’abord à travers ce qu’elle est et non à travers ce qu’elle fait… Elle retrouvera les personnes qui l’aiment et aussi son Dieu, mais dans la liberté et l’échange réciproques et non dans l’attente qu’ils viennent combler ses vides… Elle sera elle-même, au coeur du monde.

L’histoire de Marie n’est-elle pas aussi un peu celle de chacun de nous ?
N’hésite pas à la réécrire avec tes mots, tes ressentis, tes découvertes…
Et si tu es dans la descente enténébrée et vide, n’oublie pas que ta pépite y est cachée…

Alors dans ta vie, tu pourras transformer le titre de cet article comme Marie vient de le faire dans le dernier message qu’elle m’a adressé : «  J’ai découvert l’amour de moi ! »
« Je ne vois pas encore ce qu’il y a au cœur de moi, mais je sais que nous ne pouvons pas donner ce que nous n’avons pas. Alors, puisque je sais donner de l’amour autour de moi, cet amour doit être au fond de moi et c’est de l’amour que je vais découvrir en moi ! »

Marc THOMAS, Consultant formateur en « Compétences relationnelles »
12 avril 2019. Ecrit et publié avec l’accord de « Marie »
Écrire à l’auteur : mthomas@competences-relationnelles.com

En situation difficile,
commence par prendre soin de toi

En situation difficile,
nous nous laissons souvent emporter par la peur, par la colère, par l’agressivité…
Un imprévu désagréable, un reproche entendu, un désaccord exprimé…
et nous voici submergés par ces événements extérieurs qui envahissent tout notre espace. Nous risquons d’en rajouter en racontant à qui veut l’entendre
à quel point nous sommes victimes.
Et plus nous racontons, et plus nous faisons grossir l’avalanche…
Ou bien nous élargissons la plaie ouverte
et y versons l’acide de nos récriminations et de nos plaintes…

Si tu fais une randonnée en montagne et que tu te blesses contre un rocher,
vas-tu passer ton temps à récriminer contre ce rocher ?
Tu vas plutôt prendre soin de ta plaie, la désinfecter, la protéger, et reprendre ta marche.

De même, en situation difficile,
plutôt que de t’acharner sur l’événement ou la personne qui t’ont blessé,
commence par prendre soin de toi, par prendre soin de ce qui est touché en toi,
même si cela exige de différer momentanément le traitement du problème.

Il y a une manière très simple de prendre soin de toi en situation difficile :
elle consiste à t’appliquer à toi-même les 4 étapes de la Communication Non Violente.
On a parfois fait de ces quatre étapes une méthode ou une grille théorique.
Utilise-les plutôt comme 4 étapes d’un soin de bien-être.

Etape préliminaire : lâche l’autre, et occupe toi de toi !

Etape 1 : Prends soin non de ce que l’autre a fait, mais de ce que tu as perçu.
Remémore-toi ce que tu as vu et entendu.
Peut-être n’as-tu pas tout vu, mais seulement une image, un regard qui t’a choqué…
Peut-être n’as-tu pas tout entendu, mais peut-être un mot, une phrase qui t’a blessé…
Cette image, ce regard, ces mots, tu les as pris pour toi, tu les as laissés entrer en toi,
alors qu’ils appartenaient aux événements et aux personnes qui les ont exprimés.
rends-leur la responsabilité de leurs expressions,
sans agressivité, simplement pour t’en dégager et t’en libérer…

Etape 2 : accueille ce que tu ressens
comme sensations, comme ressentis, comme sentiments…
De la peur, de la colère, de la peine, du rejet… ?
D’habitude tu transformes ces ressentis en reproches ou en jugements
en accusant l’autre d’en être la cause.
Mais un autre que toi aurais ressenti autre chose devant les mêmes événements.
Ces ressentis ne parlent que de toi, de ce que ça te fait,
et les événements n’en sont que les déclencheurs.
Ecoute donc en toi…
Derrière cette peur, il y a quelque chose de précieux que tu veux protéger…
Derrière ta colère, il y a tes limites de l’insupportable et tes valeurs…
Derrière la peine et la déception, il y a des espoirs à réaliser…
Derrière le rejet, il y a ton besoin légitime d’être aimé…
Derrière tous ces ressentis douloureux,
cherche la pépite précieuse, l’amour, l’espoir… et le meilleur de toi !

Etape 3 : accueille tes besoins.
En accueillant tes ressentis,
tu es déjà sur le chemin de la prise en compte de tes besoins à satisfaire.
Nomme-les ces besoins :
repos, respiration, sérénité, protection…
relations authentiques, solidarité, confiance en l’autre, amitié, amour…
estime, valorisation, confiance en soi…
épanouissement, bien-être, réussite, réalisation de toi…
Ces besoins sont les tiens, toi seul est responsable de les satisfaire.
Si tu attends toujours de l’autre qu’il satisfasse tes besoins,
tu te soumets à lui ou tu le soumets à toi,
et tu vis dans la dépendance en lui remettant les clefs de ton bien-être.

Voilà, tu as pris soin de toi.
Tu as relu les événements et tu as peut-être élargi le champ de ta perception
en découvrant des éléments que tu n’avais vu au premier regard…
Tu as accueilli et canalisé tes ressentis
en découvrant ce qu’ils exprimaient de précieux en toi…
Tu as repris en main la satisfaction de tes besoins
et la responsabilité de ton bien-être…
Déjà tu te sens mieux, calmé, détendu,
fatigué peut-être d’avoir lâché la pression, d’avoir lâché-prise…
Tu pourras alors dans quelques moments passer à l’étape suivante.

Etape 4 : tu peux donc maintenant retourner vers le monde et la vie quotidienne :
l’événement douloureux n’est plus l’arbre qui cache la forêt,
et tu sors de cette épreuve renforcé pour mieux affronter les suivants…
Tu peux aussi maintenant retourner vers l’autre et prendre soin de la relation.
Tu peux écouter et accueillir sa perception et ses ressentis différents des tiens…
entendre ses besoins sans te sentir obligé de les satisfaire…
Et vous pouvez ensemble maintenant chercher des solutions à votre différend.
Il s’agit de demandes à exprimer pour la satisfactions de vos besoins,
de propositions à élaborer ensemble pour reprendre la relation ou la collaboration,
de limites à exprimer, voire de refus à nommer sans agression pour restaurer la sécurité…
Autant d’éléments d’une négociation qui permettent de trouver une nouvelle dynamique.

On nous a parfois fait croire que c’était de l’égoïsme de prendre soin de soi !
Je ne parle pas bien sûr de l’enfermement sur soi qui relègue et rejette…
Bien au contraire, prendre soin de soi est la condition sine qua non
de la qualité de notre présence au monde,
et de l’établissement de relations authentiques et durablement sereines.

En situation difficile, commence toujours par prendre soin de toi !

Marc THOMAS, Consultant formateur en « Compétences relationnelles »
Ecrire à l’auteur : mthomas@competences-relationnelles.com

Ose être toi-même

Chantal disait l’autre jour :
«  J’ai voulu correspondre à ce que les autres attendaient de moi.
Et je me suis effacée, et je me suis perdue… »

La tristesse l’accompagnait, et la lumière s’était éteinte…
Tout était gris dans sa vie !

 

Tu es un visage unique dans le grand puzzle des humains…
Tu es une pièce unique dans le grand vitrail de l’humanité.
Chaque pièce a sa forme et sa couleur, chacune est unique…
A vouloir être comme tout le monde,
tu chercherais à rendre le vitrail symétrique et monocolore,
alors que la beauté du monde est dans sa diversité chatoyante…
Laisse ta lumière intérieure traverser toutes les fibres de ton être !
Ose être toi-même, pour enrichir le monde de ce que toi seul reflète…

Oser être soi-même… mais comment faire ?
D’abord m’accueillir, tel que je suis
sans rêver d’être autre…
M’accueillir avec tout ce qui résonne en moi…
M’accueillir et m’accepter tel quel…

Mais comment faire pour m’accueillir et m’accepter ?
D’abord, lâche la tête et toutes ses injonctions : « je devrais… il faudrait… »
Lâche la tête et tous ses jugements, sur toi et sur les autres,
et toutes les comparaisons toujours incongrues quand on est unique…

Ecoute tes ressentis, tes émotions, tes rêves, tes envies…
Eux seuls parlent de toi, du vrai toi…
Ne cherche pas trop vite quoi en faire ou comment faire…
D’abord écoute-les comme on écoute un concert polyphonique…
Regarde-les comme on contemple un tableau ou un paysage…
Et puis déguste-les comme on goûte un bon gâteau ou un vin précieux…
Si tu es habité de ces ressentis et de ces rêves, c’est que tu es capable d’en vivre !

Dans ce que tu vas accueillir,
peut-être y a-t-il aussi des blessures, des amertumes, des aigreurs,
et même une part de toi que tu exècres…

Alors que faire de tout cela que je n’aime pas en moi ?
Accueille tout cela aussi depuis le bord du rivage, sans y plonger ni t’y noyer !
Sans jugements ni lamentations, ni résolutions volontaristes.

Ces amertumes et ces aigreurs sont souvent l’inverse de ce que tu désires…
Cherche derrière ce que tu exècres les pépites enfouies ou emprisonnées
Cherche derrière les blessures des parts précieuses de toi,
atteintes par des événements de ton histoire,
à désinfecter et cicatriser.
Prends soin de toi :
désinfecte en mettant des mots sur tes maux, sans jugement,
simplement en exprimant ce que tu ressens, jusqu’à cicatriser.

Et puis ose vivre ce que tu es,
avec tes richesses et tes limites,
avec tes ressources et tes manques…
Il y aura toujours des gens pour te juger ou te freiner.
Mais en prenant soin de toi, et en développant la confiance en toi,
tu découvriras qu’il n’est pas nécessaire de te battre contre eux,
mais seulement d’être toi, sans chercher à les convaincre ni à leur plaire.
Tu découvriras même que ce qu’ils disent
ne parle que d’eux et ne t’atteint plus.

Plus tu seras toi-même, plus tu découvriras émerveillé
des regards attentifs, des cœurs aimants,
des relations saines où chacun pourra mêler sa lumière à la lumière de l’autre…

Car il n’est possible à personne
de créer des relations saines et constructives
sans commencer par être soi-même…

Marc THOMAS, Consultant formateur en « Compétences relationnelles »
20 janvier 2019
Écrire à l’auteur : mthomas@competences-relationnelles.com
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Paroles semées en nous…

Des mots qui ne sont
ni des vérités ni des explications
Des paroles jaillies dans l’écoute cœur à cœur
de personnes en quête ou en souffrance…
Des paroles comme des semences à féconder
dans nos vies et dans nos cœurs…

Des mots qui ne prennent sens
qu’en entrant en résonance avec ce que tu es… 
Ne retiens pas tous ces mots…
Ne retiens que ceux qui résonnent en toi…

Et quand ces mots résonnent, ne retiens pas la phrase,
mais écoute ta résonance et ses harmoniques…
Dans cette résonance unique de ton être,
les mots deviennent Parole vivifiante…
Comme une source qui irrigue…


La douleur ne parle pas seulement de ta souffrance ni de la relation toxique ;
la douleur parle aussi de ce qui est beau en toi et qui est blessé…
Concentre-toi sur cette beauté qui t’habite :
tu trouveras les moyens de désinfecter et cicatriser tes plaies….


Ton ego réclame de comprendre… Un temps viendra où tu seras suffisamment à distance pour analyser et comprendre le passé. Aujourd’hui tu es trop « dedans » pour comprendre. Et la compréhension t’emmène souvent vers le jugement de toi-même, ce qui continue de te polluer et t’intoxiquer… Un seul chemin peut te permettre de sortir du mal-être : écoute tes émotions, déchiffre leurs messages, jusqu’à entendre résonner ton vrai besoin au fond de toi….


Tu envies parfois ceux qui apparaissent sûrs d’eux et qui ne doutent jamais…
Parce que toi qui doutes souvent, tu penses ne pas avoir confiance en toi. Eux sont tellement sûrs d’eux qu’ils pensent toujours avoir raison, parfois envers et contre tous…
Je fais l’hypothèse qu’ils ne sont pas sûrs d’eux,
mais qu’au contrainte ils ont peur d’un avis différent qui viendrait les fragiliser…
Alors que toi qui doutes, tu t’interroges, tu écoutes, tu cherches,
tu accueilles
des points de vue différents…
Et petit à petit,
dans cette ouverture sans certitude, mais aussi sans peur,
tu cherches la vérité…
La vérité ne se possède pas, elle se cherche…
Et la foi n’existerait pas sans le doute…


Quand on creuse en soi pour trouver sa pépite,
on remue toujours de la boue avant d’arriver au cœur !


Accueille ta tristesse avec tendresse,
accueille là comme tu accueilles ton enfant quand il est triste,
accueille ta tristesse à toi et console là avec ton désir de devenir toi-même…


Les trous d’air et les turbulences font partie du voyage :
elles n’empêchent pas l’avion d’arriver à bon port !


Ce que tu portes en toi, si tu ne le partages pas, ça te brûle !


L’important n’est pas que des personnes te manquent de respect,
L’important c’est que tu dises non à tous ceux qui te manquent de respect,
et que tu trouves ta source :
elle te dynamisera et te protégera de tous ceux qui veulent t’utiliser à leur seul profit…

Marc THOMAS, Consultant formateur en « Compétences relationnelles »
30 août 2018 – Écrire à l’auteur : mthomas@competences-relationnelles.com

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Sortir de la DÉPENDANCE


Tu n’es plus dépendant

quand, en présence de l’autre,
tu restes en connexion avec toi même et ton être intérieur.
Et quand il t’est possible de dire oui ou non…

 

DISTINGUER

Tu vas te « dé-lier » de ta dépendance en distinguant
d’une part ce que l’autre fait et dit (constructif ou inacceptable)
et d’autre part CE QUE CA TE FAIT : les émotions et réactions que ça déclenche en toi.
Ce que l’autre dit ou fait ne parle que de lui.
Ce que ça te fait ne parle que de toi.
La dépendance commence dans la confusion entre les deux,
par exemple quand tu accuses l’autre : « tu m’as blessé… »
alors que tu pourrais lui dire : « quand tu as fait ça (c’est lui), j’ai été blessé (c’est moi) ! »

Par exemple, si tu es en colère contre l’autre,
tu te trompes en disant que ta colère est de sa faute.
Car ce qu’il a dit (inacceptable peut-être) n’est que le déclencheur.

Un autre à ta place s’en serait moqué, un autre serait parti,
toi tu es en colère : ta colère parle de toi, de ce qui est inacceptable pour toi,
et aussi du fait que tu n’as pas su te protéger devant l’autre…

Sans protection, tu as pris de plein fouet ce qu’il t’a dit.
Alors tu l’accuses d’être le coupable…
Tu ressasses en boucles ce qu’il t’a fait…
Tu veux lui faire comprendre et tu dis qu’il est fermé…
Ce faisant, tu te heurtes à une porte close que tu voudrais absolument ouvrir,
et tu te fais d’abord du mal à toi même,
comme si tu versais de l’acide sur ta propre plaie.

Mais si t’écoutes toi,
si tu nommes tes émotions et ce que ça te fait,
en ne parlant que de toi et pas de lui,
tu désinfectes ta plaie et ce qui a été blessé en toi.

C’est comme en randonnée quand tu te blesses contre un rocher…
Il ne sert à rien de t’énerver contre le rocher et d’aller lui taper dessus.
Tu vas au contraire nettoyer ta plaie, la désinfecter, mettre un pansement…
et c’est en prenant soin de ta blessure et non du rocher que tu vas cicatriser ta blessure…

Pour n’être plus dépendant, t’entraîner à distinguer :
ce que dit l’autre ne parle que de lui…
ta réaction ne parle que de toi…
Si tu ne supportes pas, retire-toi en disant non,
prends soin de toi plutôt que de régler tes comptes avec lui…
Et puis écoute ce qui t’a fait mal :
ça parle de quelque chose de sensible en toi, à traiter avec délicatesse…
Apprends ainsi progressivement à te protéger
et tu ne prendras plus de plein fouet la violence de l’autre…

CHERCHER EN TOI

Parfois, dans les relations amoureuses ou très proches,
quand vient la disparition de l’être cher,
nous pensons que nous ne serons plus jamais heureux sans lui…
Ce ressenti est particulièrement difficile à vivre en période de deuil,
mais aussi dans les ruptures,
quand nous nous rendons compte que nous vivions dans la dépendance affective…Comme si mon bonheur dépendait de l’autre disparu…
Son absence t’a plongé dans le manque et tu en as fait une dépendance…

Tu as été heureux avec elle ou avec lui… non pas à cause de lui…
Tu as été heureux parce que votre relation à correspondu à tes besoins et à tes valeurs.
Tu as été heureux parce que, avec elle ou lui,
tu as pu vivre ce que tu es au plus profond de toi,
tu as pu développer tes ressources personnelles…
La source de ton bonheur n’est pas en lui mais en toi :
dans ton besoin à toi qui te pousse à aller chercher satisfaction dans la relation…

Tu n’es pas fait pour vivre sous perfusion,
mais pour aller te désaltérer à ta propre source…
Et quand ta source se relie à une autre source,
vous créez une alliance et non une dépendance
La dépendance nous soumet à ce que l’autre nous apporte et assèche notre source.
L’alliance permet à chacun d’être soi-même dans la relation vivifiante à l’autre…

Si l’alliance est rompue,
tu traverses le deuil, et parfois la culpabilité, jusqu’à te retrouver toi-même :
tu peux puiser en toi de quoi réactiver ce bonheur
si tu prends soin de ton besoin et de tes valeurs
en t’ouvrant à la complémentarité de l’autre…

Voila quelques pistes… Il y en a peut-être d’autres pour sortir de la dépendance…
Prends soin de toi et de ta source !

Marc THOMAS, Consultant formateur en « Compétences relationnelles »
16 août 2018

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En toi est la source qui fissure tes carapaces

Lors d’un atelier de travail sur soi en groupe, Julien* dit qu’il ne sait plus trop où il en est ni même qui il est … Pourtant il évoque des contextes où il se sent vraiment bien : cet atelier où chacun peut s’exprimer librement sans crainte du jugement ; et aussi une association éducative, fondée sur des valeurs de respect de chacun, de développement de l’autonomie et de la solidarité… Le point commun de ces contextes bénéfiques, dit-il, c’est la bienveillance en acte. Et il ajoute : « Quand je suis dans ces contextes, je me sens très bien… mais dès que je rentre chez moi, ça ne va plus. Je suis perdu ! »

Julien, tu penses que tu dois rester sous perfusion de ces contextes pour te sentir bien… Mais cela signifie aussi que tu en es dépendant…
Aussitôt que tu t’en éloignes tu te confrontes à ton mal-être.

Ce qui est vrai pour Julien l’est aussi pour chacun de nous :
Si tu te sens si bien dans certains contextes,
c’est que cela fait résonner une valeur que tu portes en toi !
Ose plonger au fond de toi, va chercher tes ressources personnelles :
tu peux trouver en toi ce que tu cherchais à l’extérieur.
Tu n’es pas fait pour vivre sous perfusion,
mais pour te désaltérer à ta propre source !

Julien ajoute qu’il se bat pour changer.
Il se bat pour enlever des morceaux de sa carapace,
pour transformer ses manières abruptes de s’exprimer,
pour éradiquer tout ce qui perturbe son entourage…

Nous aussi, nous nous battons souvent contre ce qui nous empêche de vivre !
Et si tu arrêtais de te laisser obnubiler par tes obstacles et tes freins ?
Et si, au lieu de te battre pour briser ta carapace,
tu allais chercher les valeurs qui se cachent derrière cette carapace :
ton envie de vivre vrai, ton désir d’aimer dans le respect et la délicatesse,
tes ressources de bienveillance qui s’éveillent
quand tu en rencontres les harmoniques à l’extérieur…

Julien, ose croire en ces forces de vie qui sommeillent en toi !
Elles sont comme le poussin caché derrière sa coquille :
ce n’est pas en cassant la coquille qu’on fait grandir le poussin !
Tu es comme ce poussin :
en grandissant de l’intérieur tu vas briser la carapace qui te protégeait.

D’autres personnes évoquaient aussi ce soir-là nos fêlures : l’une y voyait des blessures,
l’autre disait que ce qu’elle ressentait jadis comme blessures,
était devenu aujourd’hui comme des ouvertures.
C’est dans les fissures d’un mur ou les fêlures de la lave
que sortent et grandissent des petites pousses fragiles :
la vie triomphe de ses carapaces !
La force fragile de la vie jaillit du cœur de soi, plus forte que tout,
jusqu’à fissurer nos carapaces… et laisser nos sources irriguer nos vies.

Marc THOMAS, Consultant formateur en « Compétences relationnelles »
juin 2018 -(avec l’accord de Julien*)

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En souplesse

A l’Etang St Paul, à la Réunion,
une sorte de forêt en bord de mer, habituellement très paisible.
Après la grande tempête Fakir, partout des arbres déterrés,
et des branches arrachées qui jonchent le sol
ou restent suspendues entre ciel et terre.
la forêt est à genoux, dévastée.

Sauf dans la palmeraie : la plupart des palmiers sont debout,
quelques branches sèches ont été arrachées,
mais elles avaient fini leur vie
et la tempête a permis ce toilettage :
la palmeraie est debout avec encore plus de noblesse.

Debout les palmiers aux branches souples :
tordues par le vent, elles plient mais ne rompent pas.

Dévastés les arbres aux branches raides et rigides :
Incapable de se plier, elles cassent sous la tempête.

Et toi, comment es-tu ?
Souple comme le palmier,
tu résistes à la tempête en t’adaptant avec souplesse ?
Ou rigide et raide,
tu casses ou tu « te casses » ?

Face aux contrariétés de la vie,
nous avons souvent tendance à nous crisper, à nous cabrer,
et nous nous raidissons, croyant être ainsi plus forts.
Mais la vie devient un combat permanent,
nous ne vivons plus pour nos valeurs, mais contre tout ce et tous ceux qui nous agressent.
Nous sommes de plus en plus acariâtres, en lutte face aux événements et aux personnes,
et nous nous épuisons à nous raidir face aux vents contraires,
« cassés » jusqu’à l’agressivité, la somatisation, le burn out…

J’apprends la souplesse du palmier…
M’ancrer à l’intérieur de moi, dans la souplesse d’émotions fluctuantes
et la fragilité de mes manques et de mes besoins…
Trouver à l’intérieur de moi mes ressources, mes talents, mes limites,
écouter ce qui sonne juste, désinfecter ce qui est blessé…
En prenant soin de moi, je me suis assoupli,
et j’ai découvert à quel point la vie prend soin de moi.

Avant, un rien m’énervait…
depuis que j’ai cherché mes besoins qui se cachaient derrière ce qui m’énervait,

je suis moins influencé par les aléas de la vie…

J’apprends la souplesse du palmier…
Accueillir les événements comme ils viennent,
sans m’y précipiter tête baissée quand ils m’attirent,
sans me cabrer quand ils m’agressent.
Les recevoir comme un message porteur de sens…
Plutôt que de vouloir tout programmer et formater,
je choisis de m’adapter à la situation avec ce que je suis,
d’y apporter ma contribution, de m’en protéger si nécessaire.
Et je découvre au cœur de cette situation des opportunités inattendues.
Tous les changements de ma vie sont survenus quand, ayant lâché prise, 
j’ai su réagir en restant moi-même et en m’adaptant à la situation.

En 2006, j’avais acheté ma maison en Lorraine,
pensant m’installer dans la maison de mes rêves jusqu’à ma mort.

Je suis parti à la Réunion par hasard au lendemain de cet achat,
sans imaginer un instant que j’allais m’y installer 8 ans après,
sans le moindre regret…

J’apprends la souplesse du palmier…
Me poser dans la relation sans chercher à m’imposer,
sans peur de dire clairement ce que je pense et ce que je propose.
Renoncer au « tu » qui accuse et qui juge,
et choisir le « je » de mes ressentis et de mes limites.
Renoncer au silence des soumissions et des compromissions,
et choisir de pouvoir dire non quand c’est non et oui quand c’est oui.
Renoncer à convaincre pour avoir raison,
et choisir l’expression des points de vue différents pour s’ajuster.
Et passer de la guerre qui détruit au dialogue qui crée et qui construit.

Je suis un grand sensible, et ma sensibilité me conduisait à être agressif…
Je n’imaginais pas un instant qu’un travail sur moi effectué autour de la cinquantaine

allait faire grandir la confiance en moi et, automatiquement, faire baisser l’agressivité.

J’apprends la souplesse du palmier…
Partager avec mes amis et mes proches dans la simplicité et la sincérité
partager ensemble ce que je suis et de ce que nous sommes,
plutôt que de vouloir leur plaire ou prouver ma valeur.
Chercher chez les autres les ressources qui me manquent,
plutôt que jalouser celles et ceux qui ont d’autres talents que moi.
Oser être moi-même, dans le respect de l’autre,
m’affirmer tout en restant à l’écoute
et me protéger en laissant à l’autre la responsabilité de ses critiques.

Ma solitude me conduisait souvent
à attendre des autres plus que ce qu’ils pouvaient me donner.
Depuis que je suis allé chercher en moi ce qui me manquait,

je déguste des relations simples et gratuites où je reçois plus que je ne l’espérais.

Non, non ! Ne croyez pas que je suis arrivé au nirvana !
J’apprendrai jusqu’au dernier jour !
Comme tout être humain et comme vous
j’ai mes difficultés et mes souffrances,
mes pas en arrière et mes freins,
mes ornières et mes péchés mignons…
Mais ces ombres ne font que mettre en valeur la lumière
que je porte en moi, que vous portez en vous.
Et s’il me reste des raideurs, et s’il vous reste des raideurs,
elles peuvent s’assouplir, chaque fois que
nous nous accueillons nous-mêmes au cœur de la vie telle qu’elle vient.

Marc THOMAS, Consultant formateur en « Compétences relationnelles »
14 mai 2018
Écrire à l’auteur : mthomas@competences-relationnelles.com
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Deviens ce que tu es

Tout est en toi : comme un diamant enfoui dans la roche,
le diamant de ta pépite, unique et indestructible,
la roche de tes duretés et de tes raideurs…

Cherche derrière ta dureté, écoute-la :
comme la roche pour le diamant, elle protège ta pépite,
ton désir d’extraire la pépite va assouplir tes duretés…
Et deviens ce que tu es !

Tout est en toi : la lumière et les ténèbres,
cette part lumineuse qui fait ta joie et celle de tes proches,
et cette part sombre qui pourrait t’engloutir… 

Cherche derrière la part sombre, écoute-la :
elle n’est que l’envers de ta part lumineuse,
ce qui te désespère ne parle que de tes espoirs…
Et deviens ce que tu es !

Tout est en toi : l’audace et la peur,
l’audace qui te fait oser l’aventure d’une vie,
et la peur qui te paralyse ou génère ta violence…

Cherche derrière tes peurs, écoute-les :
elles disent ton désir de protéger ce qui est si précieux
et de réussir la réalisation de tes aspirations…
Et deviens ce que tu es !

Tout est en toi : la réussite et l’échec,
tes capacités qui te donnent l’élan et la fierté,
tes limites qui te freinent ou te désespèrent…

Cherche derrière tes freins, écoute-les :
tes limites peuvent devenir des forces de progrès,
et l’autre n’est plus rival mais complémentaire…
Et deviens ce que tu es !

Tout est en toi : l’indépendance et la dépendance,
ta volonté d’être libre et responsable
et ta douleur d’être abandonné, rejeté ou dominé…

Cherche derrière ce rejet ou cette soumission, écoute-les :
ta souffrance crie en silence ton désir d’être toi-même
et d’être respecté, accueilli, aimé…
Et deviens ce que tu es !

Tout est en toi : l’amour et la haine,
ton cœur qui prend soin avec délicatesse,
et ce même cœur blessé qui peut aussi blesser si fort…

 Cherche derrière tes blessures, écoute-les :
ta sensibilité est un joyau à canaliser,
un Amour  fort et fragile essaie de surgir…
Et deviens ce que tu es !

Marc THOMAS, Consultant formateur en « Compétences relationnelles »
28 février 2018

Écrire à l’auteur : mthomas@competences-relationnelles.com
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